Léo Drouyn en Sud Gironde

« Léo Drouyn, les albums de dessins » des Éditions de l ’Entre-deux-Mers offre avec six ouvrages un panorama complet du Sud-Gironde à la fin du 19ème siècle. Chacun présente non seulement les dessins de Léo Drouyn, mais aussi les croquis des notes archéologiques manuscrites, sur papier ou sur calque ; non seulement les gravures à l’eau-forte, mais les gravures sur bois ou sur zinc, plans ou détails, ainsi que les rares lithographies ou bien encore les peintures aujourd’hui retrouvées.

Léo Drouyn et le Cernès (Graves, Sauternais et Petites Landes) couvre, sur la rive gauche de la Garonne, tout l’espace territorial qui va de l’ancienne limite méridionale du diocèse de Bordeaux jusqu’aux portes de la métropole (Bègles, Talence, Pessac). Cet espace correspond à l’ancien « pays de Cernès » (ou Sarnès) qui s’appuyait sur un archidiaconé et un archiprêtré disparus à la Révolution. Nous-nous sommes permis d’ajouter au Cernès historique les anciennes paroisses de Belin et de Mons qui appartenaient à une enclave du diocèse de Bazas, mais qui n’avaient pas été évoquées dans le volume six. Elle font aujourd’hui partie de la commune de Belin-Beliet, cette dernière paroisse appartenant bien, elle, au Cernès…

Léo Drouyn en Pays de Cadillac : Beguey, Cadillac, Cardan, Gabarnac, Langoiran, Loupiac, Lestiac, Monprimblanc, Paillet, Rions, Sainte-Croix-du-Mont.

Extrait de « Léo Drouyn en pays de Cadillac » :

« J’ai passé bien des vacances à Loupiac… C’est peu de temps après son mariage, en dessinant la magnifique église de Loupiac, que Léo Drouyn se demanda la signification des emblèmes qu’il essayait de reproduire, et sentit le besoin de connaître par qui, dans quelles circonstance, l’église avait été bâtie. Il se mit à ce sujet à faire des recherches qui l’intéressèrent, puis ces recherches en amenèrent d’autres, et Léo Drouyn, une fois pris dans l’engrenage  passa tout entier, pour le plus grand profit de sa renommée et de notre contrée… » Charles Chaumet, premier auteur, en 1889, d’une étude sur Léo Drouyn, tient cette révélation de l’artiste lui-même qui lui a donné soutes les informations nécessaires à la rédaction de sa plaquette biographique. L’information est intéressante à un double titre. D’abord parce qu’elle montre que l’intérêt de Drouyn (marié le 28 août 1838) pour les monuments anciens ne date pas de l’époque de son travail de dessinateur pour la Commission des Monuments historiques, mais lui est antérieure de quelques années. D’autre part, elle associe l’église de Loupiac à la vie privée de l’artiste, et, en effet, le lien existe : l’épouse de Léo Drouyn, Maria Montalier, appartient à une famille qui possédait, depuis plusieurs générations, des biens-fonds à Loupiac, au lieu-dit de cette commune qui s’appelle encore Montalier…  »  B.L. 

Léo Drouyn en Benauges et dans le canton de Targon : Arbis, Bellebat, Bellefond, Cessac, Courpiac, Faleyras, Frontenac, Lugasson, Martres, Montignac, Romagne, Saint-Pierre-de-Bat, Targon.

Le volume 14 des Albums de dessins de Léo Drouyn se consacre à la Benauges et au canton de Targon, zone la plus centrale mais surtout la plus secrète de l’Entre-deux-Mers ! L' artiste-archéologue a multiplié les croquis du château de Bénauges, dessiné une foule de monuments et saisi de nombreux paysages notamment à Lugasson, au château de Roquefort.

Léo Drouyn et le Bazadais méridional (Vallée de La Bassanne, vallée du Beuve et vallée du Brion) offre une approche très « archéologique » du Bazadais, particulièrement axée sur les monuments qu’ils soient militaires ou religieux. Très peu de dessins de paysages, très peu d’arbres, malgré tout l’amour que Drouyn leur portait ; la pierre est ici omniprésente.

Léo Drouyn : de Saint-Macaire à La Réole et la vallée du Drot : « … Emboîtons donc le pas sans plus attendre à Léo Drouyn sur les bords de la Garonne de Saint-Macaire à la Réole non sans avoir suivi le chemin des écoliers en poussant la « promenade archéologique » jusqu’à Castelmoron d’Albret et en glanant sur les deux rives du Drot des images d’un passé parfois totalement disparu.(Sylvie Faravel)

Léo Drouyn et l’Entre-deux-Mers oriental (Canton de Sauveterre-de-Guyenne, Canton de Pellegrue, Canton de Sainte-Foy)

« De Sauveterre-de-Guyenne à Sainte-Foy-la-Grande en passant par Pellegrue, l’album consacré à l’Entre-deux-Mers oriental nous conduira à travers les quarante-sept communes des trois cantons que Léo Drouyn visita, à peu près toutes –excepté trois d’entre elles- entre 1842 et 1883. Ce volume, le septième de la collection consacrée à la publication des albums de dessins de Léo Drouyn, s’inscrit dans le prolongement géographique, historique et archéologique du volume 2, portant sur les trois cantons méridionaux de l’Entre-deux-Mers oriental : Monségur, La Réole et Saint-Macaire mais aussi du précédent, consacré au Bazadais méridional. Les cantons de Sauveterre (moins Mourens) et de Pellegrue (moins Landerrouat) dépendaient en effet de l’ancien diocèse de Bazas… »  S.F.

Ces albums peuvent être consultés à la bibliothèque de Siriona

Certains sont encore disponibles à l'adresse suivant : https://www.editions-entre2mers.com/ où vous trouverez de plus amples informations sur l'ensemble de la collection.