Extrait de la carte postale sur laquelle figure aussi un poème que nous avons reproduit en deux parties ci-dessous
L'article du jour est venu de la rencontre entre la carte postale ci-dessus trouvée dans une brocante et :
ouvrage dans lequel figure le texte qui suit intitulé
"La dénoisilleuse"
Élise et André en soirée de dénoisillage
Vie locale, Saint-Germain-du-Bel-Air
Le Périgord est certainement un des berceaux de la noix en France.
À Saint-Germain-du-Bel-Air, André Bories 82 ans, qui, dans sa ferme de la Comberoudier en est un fervent défenseur, perpétue la tradition populaire du dénoisillage.
Lorsqu'on entre chez lui, c'est d'abord un bruit qui dirige vos yeux vers l'âtre où crépite le bois de châtaignier. Assis près du cantou, une pierre plate posée sur les genoux, la «tricote» (petit maillet de bois) à la main, il positionne la noix. Pas n'importe comment, tout est une question de méthode pour ne pas se taper sur les doigts. Et toc, un coup sec du maillet pour casser la coquille. Un bruit net et cadencé qu'André, comme un joueur de xylophone, fait machinalement depuis des dizaines d'années et qui émerveille ses petits-enfants groupés autour de lui.
L'ouvrage "Les mémés" est une suite de nouvelles sur les traditions et coutumes de la Haute-Lande, comme le souligne le sous-titre "Leçons de choses en Haute-Lande" et la présentation de l'ouvrage au dos du livre :
Nous retrouverons "Les mémés" sur ce blog à propos de "Patience" le célèbre braconnier du siècle dernier à Villandraut.